Avez-vous déjà rencontré ce genre de marques dans un texte ?
Qu’est-ce que c’est ?
Ces symboles visuels sont les signes de correction typographique conventionnels.
Ils sont codifiés dans Le lexique des règles typographiques en usage à l’imprimerie nationale (la Bible de tout bon correcteur 😉). Leur utilisation est largement répandue dans le domaine de l’édition et de la presse.
Que signifient-ils ?
Voici quelques exemples de signes et leur signification :
À quoi servent-ils ?
Ces signes, aussi vieux que l’invention de l’imprimerie, sont universels (à part quelques variantes nationales). Ils s’avèrent primordiaux pour garantir une correction uniforme par toutes les personnes concernées.
Ils sont très utiles à tout correcteur sachant les utiliser, car ils lui permettent par exemple, de signaler une lettre inversée, une espace manquante, indiquer la mise en italique ou en capitale, et bien d’autres choses encore.
Majoritairement utilisés dans les maisons de presse et d’édition, ils sont employés par tous les acteurs impliqués dans le processus de correction d’un ouvrage ou d’un article.
Ainsi, de l’auteur et du correcteur jusqu’à l’éditeur, en passant par le maquettiste, tout le monde parle le même langage, et sait immédiatement quelle correction apporter en fonction du signe employé.
C’est pourquoi, lorsqu’un texte est en cours de publication, qu’il s’agisse d’une maquette ou d’une épreuve, les signes de correction typographique conventionnels sont indispensables pour améliorer la lisibilité et l’apparence visuelle d’un ouvrage.
Le correcteur trace ces symboles dans le texte, aux endroits où se situent des erreurs. Puis il reproduit ces signes dans la marge, en y indiquant la correction à apporter.
Cette dernière est soit induite par la forme du signe lui-même. Par exemple le signe ‡ placé entre deux lettres ou deux mots signifie qu’il faut insérer une espace entre les deux éléments.
Soit elle est ajoutée à côté du signe. Par exemple le signe / placé sur une lettre indique que cette lettre doit être modifiée, et remplacée par la lettre notée à côté du signe en marge.
Leur utilité est donc double. D’une part, signaler une erreur et indiquer la correction adéquate. D’autre part, servir de langage commun à tous les acteurs du processus de correction et d’édition.
Des signes universels permettant une correction précise et rigoureuse, notamment dans le domaine de l’édition et de la presse.
Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à me poser des questions ou à écrire un commentaire, je vous répondrai avec plaisir.